S. f. (Balancier) sorte de balance, propre à peser de grands fardeaux. Elle est composée d'un fléau A B, (voyez les Pl. du balancier) A la 5 ou 6e partie de la longueur du fléau, est un arbre, dont les deux extrémités sont en couteaux par la partie inférieure ; les tranchants de ces couteaux portent sur les coussinets de la châsse E D, qui est faite comme celle du fléau à double crochet, façon d'Allemagne ; à l'extrémité A, qui est la plus proche du point de suspension, est une jumelle, dont les coussinets portent sur les tranchants des couteaux d'un arbre qui traverse le fléau en cet endroit ; à l'entretoise inférieure de cette jumelle, est un crochet, auquel on attache l'anneau où les quatre cordes du plateau F, se réunissent ; vers l'extrémité B du fléau, est un bouton dont l'usage est de retenir l'anneau du poids C, qui peut couler de B en D, et de D en B, dans lequel intervalle sont des divisions qui marquent les multiples et les aliquotes du poids C.
S. f. (Orfèvre) défaut qui provient de la fonte et du mal forgé des métaux : de la fonte, parce que lorsque l'on coule l'or et l'argent, il arrive souvent qu'ils bouillonnent, et produisent des concavités que le marteau aplatit, et dont on ne s'aperçoit souvent qu'au fini de l'ouvrage, parce qu'alors une des deux épaisseurs se trouvant usée par le travail, dont elle aura plus souffert que l'autre, se détache, et découvre des saletés renfermées entredeux.
Du mal forgé, parce qu'un ouvrier mal-adroit replie souvent avec son marteau une partie de la matière sur elle-même, et continue de la forger jusqu'à ce que ses pièces soient d'épaisseur, sans y faire attention. Lire la suite...